L’indice SYNTEC

L’indice SYNTEC a été créé en 1961 et reconnu par le ministère de l’Economie et des Finances en 1974.

Il revêt une importance particulière pour les entreprises de ce secteur, puisqu’il permet de fournir une représentation fidèle et transparente de l’évolution des coûts dans ce secteur.

Qu’est-ce que l’indice SYNTEC ?

L’indice SYNTEC mesure l’évolution du coût de la main d’œuvre pour des prestations fournies par des entreprises de la branche SYNTEC, dans le cadre de certains projets (régie de longue durée, maintenance de progiciels ou d’applications…).

Il se compose de cinq chiffres, dont deux décimales.

A quoi sert l’indice Syntec ?

Cet indice est notamment utilisé au sein de la branche pour actualiser ou réviser la clause financière d’un contrat ou d’un marché, selon une formule indiquée dans cette clause.

Cet indice, peut, le cas échéant, être couplé avec d’autres indices économiques, selon la nature de la prestation délivrée.

Comment est calculé cet indice ?

L’indice Syntec est calculé mensuellement, à partir des réponses à une enquête réalisée auprès d’entreprises appartenant à un groupe témoin au sein de la branche.

Une fois ces réponses obtenues, un rapport mensuel est établi, dans lequel est présenté les effectifs moyens de ces entreprises en équivalent temps plein et le cumul des salaires bruts correspondants à ces effectifs.

A partir de ces résultats, un calcul est effectué pour mesurer l’évolution de la somme des masses salariales brutes et de la somme des effectifs exprimés en temps plein, rapportée à la durée de travail considérée, puis l’indice ainsi obtenu est lissé sur une période de 12 mois.

Depuis 2019, l’indice Syntec a été révisé et intègre des modifications méthodologiques recommandées par l’INSEE.

Cet indice révisé, plus précis, est désormais produit chaque mois en calculant la moyenne des masses salariales et des effectifs équivalents temps plein correspondants déclarés par le groupe témoin, par secteur (Numérique, Ingénierie et Conseil-Etudes) et par tranche de salariés (20-199 salariés / 200-499 salariés / 500 salariés et plus).

Depuis septembre 2022, cet indice révisé est le seul publié et suivi.

Qu’est-ce que le code IDCC Syntec ?


Les Conventions Collectives

Les conventions collectives permettent d’adapter le droit du travail aux spécificités d’un secteur d’activité. Ces accords écrits résultant de la négociation entre les employeurs et les syndicats sont donc très importants.

Chaque convention collective est identifiée grâce à un code IDCC.

Quel Code IDCC pour la convention Syntec?

  • Le code IDCC est un code à 4 chiffres attribué par le ministère du travail qui permet de trouver la convention ;
  • Le code de la convention collective Syntec est le 1486 ;
  • Le code est généralement indiqué sur le bulletin de paie des salariés.

Attention : La convention est aussi dotée d’un numéro de brochure qu’il ne faut pas confondre avec le code IDCC Syntec.

Comment déterminer si la convention Syntec est applicable à mon entreprise ?

  • Lors de son immatriculation, un numéro NAF (nomenclature d’activité française) ou APE (activité principale exercée) est attribué à la société.
  • Ce numéro est différent du code IDCC qui sert seulement à trouver la convention collective
  • Chaque Convention collective vise son champ d’application professionnel en fonction des codes NAF / APE des entreprises.
  • Pour savoir si la convention collective Syntec est applicable, il faut se référer au APE/NAF.

La Convention Syntec prévoit son champ d’application dans son article 1er.

La convention s’applique aux entreprises :

  • Avec les codes NAF mentionnés ci-dessous ;
  • Et dont l’activité principale est une activité d’ingénierie, les cabinets d’ingénieurs-conseils, les études et le conseil, les services numériques, l’évènementiel ou la traduction et l’interprétation.
Secteur d’activité Code APE
Numérique 58.12Z : édition de répertoires et de fichiers d’adresses.
58.21Z : édition de jeux électroniques.
58.29A : édition de logiciels système et de réseau.
58.29B : édition de logiciels outils de développement et de langages.
58.29C : édition de logiciels applicatifs.
62.01Z : programmation informatique.
62.02A : conseil en systèmes et logiciels informatiques.
62.02B : tierce maintenance de systèmes et d’applications informatiques.
62.03Z : gestion d’installations informatiques.
62.09Z : autres activités informatiques.
63.11Z : traitement de données, hébergement et activités connexes.
63.12Z : portails internet.
Ingénierie 71.12B : ingénierie, études techniques.
71.20B : analyses, essais et inspections techniques.
74.90B : activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses.
Conseil 70.21Z : conseil en relations publiques et communication.
70.22Z : conseil pour les affaires et autres conseils de gestion.
73.20Z : études de marché et sondages.
78.10Z : activités des agences de placement de main-d’œuvre.
78.30Z : autre mise à disposition de ressources humaines.
Evènementiel 25.11Z : fabrication de structures métalliques et de parties de structures.
43.32C : agencement de lieux de vente.
68.20B : location de terrains et autres biens immobiliers.
68.32A : administration d’immeubles et autres biens immobiliers.
82.30Z : organisation de foires, salons professionnels et congrès.
90.04Z : gestion de salles de spectacles.
Traduction et interprétation 74.30Z : traduction et interprétation.

Si votre entreprise a plusieurs domaines d’activités différents, il conviendra de vous référer à votre activité principale pour déterminer si la Convention SYNTEC vous est applicable.

Naturellement, le Cabinet DESRUMAUX AVOCATS se tient à votre disposition pour déterminer la Convention collective applicable à votre entreprise, mais également pour vous accompagner dans la mise en œuvre de celle-ci.

La rupture conventionnelle

Qu’est ce que la rupture conventionnelle ?

  • L’employeur et le salarié mettent fin au contrat de travail d’un commun accord ;
  • Ce mode de rupture est ouvert uniquement aux salariés en CDI
  • Il est strictement encadré par la loi

La procédure est organisée selon les dispositions du Code du travail :

L’entretien de négociation

  • Organisation d’un ou de plusieurs entretiens entre le salarié et l’employeur pour négocier les conditions de rupture.
  • L’employeur devra convoquer le salarié à cet entretien par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en mains propres contre décharge. Cette lettre devra comprendre les conditions de convocation à l’entretien, et préciser au salarié les conditions dans lesquelles il peut être assisté au cours de cet entretien.

Au cours de cet entretien, le salarié peut être assisté :

  • Par une personne de son choix appartenant au personnel de l’entreprise (représentant du personnel) ;
  • Par un conseiller du salarié choisi sur une liste de l’autorité administrative, en l’absence de représentant du personnel au sein de l’entreprise.

Si le salarié se fait assister, il devra en informer son employeur qui pourra également se faire assister :

  • Par une personne de son choix appartenant au personnel de l’entreprise
  • Par un membre de son organisation syndicale d’employeurs, ou par un autre employeur relevant de la même branche, si l’entreprise emploie moins de 50 salariés.

La signature de la convention de rupture conventionnelle :

  • Cette convention est signée à la suite des entretiens ;
  • Elle doit prévoir la date de rupture du contrat de travail (ne peut être le jour de la signature) et le montant de l’indemnité ;
  • Elle doit être signée par les parties ;
  • Un exemplaire doit obligatoirement être remis au salarié ;

Attention : une fois la rupture conventionnelle signée, chacune des parties dispose d’un délai de 15 jours calendaires pour se rétracter.

Ce délai débute le lendemain de la signature de la convention.

Important : lorsque le dernier jour du délai tombe un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé, il est prolongé jusqu’au 1er jour ouvrable.

Une fois ce délai dépassé, il conviendra de faire homologuer la rupture par les services de la DDETSPP.

L’homologation de la convention de rupture conventionnelle

  • La demande doit être effectuée après l’expiration du délai de rétractation ;
  • La demande doit être adressée à la DDETSPP
  • La demande d’homologation devra être déposée en ligne, par le biais du site TéléRC.travail.gouv.fr ;
  • Si la personne procédant à la demande d’homologation n’est pas en mesure d’utiliser le téléservice, la demande peut être effectuée par le dépôt d’un formulaire, il conviendra de remplir le formulaire cerfa n°14598 de demande d’homologation de rupture conventionnelle et l’adresser à la DDETSPP ;
  • En l’absence de réponse de la DDETSPP pendant un délai de 15 jours ouvrables, la convention est réputée homologuée
  • En cas de refus d’homologation, cette décision devra être motivée.

Important : tout recours concernant la convention, son homologation ou le refus d’homologation doit être présenté au conseil de prud’hommes dans les 12 mois suivant la date d’homologation de la convention.

Comment se calcule l’indemnité de rupture conventionnelle ?

Aux termes des dispositions légales, l’indemnité de rupture conventionnelle ne doit pas être inférieure à l’indemnité légale ou conventionnelle de licenciement.

Pour calculer l’indemnité de rupture conventionnelle, il convient de prendre en compte l’ancienneté du salarié et son salaire de référence, qui correspond soit au à la moyenne mensuelle des 12 derniers mois précédent le licenciement, soit à celle des trois derniers mois précédents celui-ci.

Attention : Des dispositions conventionnelles peuvent prévoir une indemnité de rupture conventionnelle plus favorable au salarié, qu’il conviendra de prendre en compte.

Par exemple, la convention Syntec prévoit une indemnité spécifique de licenciement, et donc de rupture conventionnelle, pour les ingénieurs et cadres dont l’ancienneté est supérieure à 2 ans.

Pour les autres salariés, l’indemnité prévue par la convention est la même que l’indemnité légale.

Les ingénieurs et cadres disposant de plus de deux ans d’ancienneté bénéficient d’une indemnité égale à 1/3 de mois pour chaque année de présence.

Il conviendra donc de prendre en compte cette particularité conventionnelle en cas de conclusion de rupture conventionnelle avec un salarié ingénieur ou cadre avec plus de deux ans d’ancienneté dans l’entreprise.

Pour les autres salariés, l’indemnité légale et conventionnelle sont similaires.

Important : Depuis le 1er septembre 2023, une contribution à la charge des employeurs a été mise en place sur l’indemnité de rupture conventionnelle, sur sa part exonérée de cotisations sociales. Son taux est fixé à 30 %. Cette contribution concernera l’ensemble des ruptures conventionnelles.

Le Cabinet DESRUMAUX AVOCATS se tient à votre disposition pour vous accompagner à chaque étape de la conclusion d’une rupture conventionnelle avec l’un de vos salariés.

Conseil et Contentieux : Prévenir ou Guérir ?

Imaginez-vous au volant d’une voiture sans avoir vérifié l’état de vos freins. Vous roulez insouciant jusqu’à ce que vous deviez vous arrêter brusquement – mais les freins ne répondent pas. Un accident est inévitable.

Il en va de même dans le monde des affaires.

Un cabinet d’avocats peut vous aider de deux manières :

  • En vous conseillant pour éviter les embûches juridiques, un peu comme un bon mécanicien qui vérifie vos freins. Le conseil juridique peut aider à comprendre les réglementations complexes, à assurer la conformité de votre entreprise, à protéger vos droits, à gérer les risques et à rédiger et réviser les contrats. Il peut aussi vous donner un coup d’avance lors des négociations, et vous aider à éviter les erreurs qui pourraient coûter cher à votre entreprise à l’avenir.
  • En vous défendant lorsqu’un litige survient, semblable à une assurance auto après un accident.

Les prestations sont complémentaires et notre cabinet propose les deux.

En effet, le premier contact d’une entreprise avec un avocat se fait souvent par le biais du contentieux. L’investissement financier de recours à un conseil force souvent le chef d’entreprise à repousser cette dépense le plus possible.

Cependant, le plus souvent, avec un investissement préalable dans une mission de conseil, le (ou les) contentieux aurait pu être évité.

Dans ces cas, l’entreprise est alors contrainte d’investir dans la résolution du contentieux, puis de nous confier une mission de conseil pour corriger le contrat ou la pratique qui a donné lieu au contentieux afin que celui-ci ne se reproduise pas avec un autre partenaire commercial ou salarié. Le coût est alors doublé pour l’entreprise, qui risque en plus de ne pas sortir victorieuse de son contentieux.

Le contentieux ne peut pas toujours être évité, même avec un conseil juridique en amont, mais ses chances d’occurrence peuvent être significativement réduites. S’il arrive, le contentieux peut être rendu bien moins pénible par l’assurance d’avoir agi conformément au droit et des chances bien plus importantes de victoire.

Notre conseil d’avocats est donc le suivant : il vaut mieux investir dès le départ dans des missions de conseils pour fonder votre entreprise sur des bases juridiques solides, que de subir un contentieux susceptible de mettre en péril le développement de votre activité.

Quelques exemples de contentieux évitables :

  • En Droit des affaires :
    • La résiliation conflictuelle d’un contrat dont les obligations et conditions de rupture auraient été mal négociées en amont
    • Le non-paiement de prestations dont le prix ou la réalisation n’auraient pas fait l’objet d’un accord écrit limpide (devis, contrat, etc.)
  • En Droit du travail :
    • Le non-respect d’une procédure de rupture conventionnelle : absence d’homologation d’une rupture conventionnelle, non-respect des délais. Le risque : invalidité de la rupture conventionnelle en licenciement sans cause réelle et sérieuse
    • Mise en place d’un salarié au forfait jours sous la convention syntec alors qu’il ne disposait pas de l’autonomie suffisante et n’était pas cadre en 3.3 minimum (avant réforme)

Contactez-nous pour établir un audit juridique gratuit des documents juridiques à mettre en place dans votre entreprise.

DESRUMAUX AVOCATS s’investit pour la planète

Depuis près d’un an, le cabinet fait appel à la Société ELISE pour le recyclage de ses déchets d’entreprise. Malgré tous les efforts des membres du cabinet pour réduire la production de déchets, l’utilisation et la mise aux ordures de grandes quantités de papier reste inhérente à la profession d’avocat. Dans un effort de réduire son impact environnemental, le cabinet fait appel à la Société ELISE pour la collecte et le recyclage de ses déchets.

En privilégiant le recyclage et en évitant l’incinération d’une grande partie des déchets d’entreprise, la Société ELISE et le cabinet participent à la réduction de la pollution atmosphérique et à la préservation des ressources naturelles.

En outre, les effectifs d’ELISE sont essentiellement constitués de personnes en situation de handicap ou en difficulté d’insertion. En adoptant pour le papier usagé un schéma de recyclage, et non plus l’incinération ou la mise en décharge, le cabinet participe à multiplier par 10 le nombre d’emplois créés dans la filière « traitement des papiers-cartons ».

Après presqu’une année, le cabinet est très heureux de conclure au professionnalisme de la Société ELISE et souhaite la recommander à toutes les autres entreprises souhaitant réduire son impact environnemental.

Le cabinet poursuit au quotidien ses efforts en adaptant l’isolation des locaux, encourageant le télétravail, privilégiant les mobilités douces pour ses déplacements, calculant son empreinte carbone, etc.

image_720

Comment négocier un contrat commercial ?

Vous avez un nouveau partenaire commercial et souhaitez encadrer votre relation par un contrat. Votre nouveau partenaire vous a fait une proposition mais vous ne savez pas quoi en penser.

Nous vous résumons ici les point auxquels il faut faire particulièrement attention.

1. Le préambule du contrat

Les contrats contiennent souvent un préambule qui décrit le contexte du rapprochement des parties.
Si le contrat est déséquilibré on peut souvent s’en rendre compte dans le préambule, dans la manière dont les objectifs et les rôles de parties sont décrits. Si le préambule ne reflète déjà pas votre vision de la relation, soyez particulièrement attentifs à la suite.

2. La durée et les possibilités de résilier le contrat

De nombreux contrats proposés par une des parties prévoient plusieurs possibilités pour une des parties de mettre fin au contrat de manière anticipée (en cas de faute, en cas de retard de paiement, en cas de changement
de situation économique, etc.) sans laisser la même possibilité à l’autre partie.

Le contrat est alors très déséquilibré, l’autre partie devant se reposer sur les dispositions légales du code civil, parfois moins libres, pour résilier si elle le souhaite.

3. La clause de responsabilité des parties

Les contrats contiennent le plus souvent une clause sur la responsabilité des parties qui peut exonérer une partie de toute responsabilité en cas de non-exécution de sa prestation, ou au contraire beaucoup charger la partie qui exécuterait imparfaitement une prestation.
Le juste milieu se situe le plus souvent dans la responsabilité des parties des dommages directs et prévisibles de leur inexécution, et dans la limite du montant du contrat. Cela permet de responsabiliser les parties sans mettre à leur charge
des coûts totalement disproportionnés par rapport à l’objet du contrat.

4. Les clauses particulières

Selon votre situation, certaines clauses peuvent être particulièrement importantes pour vous. Il peut s’agir par exemples des clauses suivantes :

  • clause de confidentialité,
  • clause de propriété intellectuelle,
  • clause de non-sollicitation,
  • clause prévoyant un calendrier ou un minimum de commandes, etc.

Il n’existe pas de rédaction type pour ces clauses qui doivent refléter parfaitement votre volonté. Un avocat peut cependant vous aider à formuler avec clarté votre volonté afin qu’il n’y ait aucun malentendu lors de l’application du contrat.

5. Sanctions

Si une obligation n’est pas assortie d’une sanction, alors rien n’oblige votre cocontractant à la respecter.
Il faut donc bien vérifier que pour chaque obligation, la sanction est prévue. C’est la prévision des dysfonctionnements de votre relation contractuelle qui feront que votre relation est sécurisée.

La responsabilité sociétale des entreprises au profit des salariés : pourquoi et comment faire profiter les salariés de mon entreprise de ce type de politiques ?

Notre newsletter a pour objectif de vous accompagner chaque mois à adopter, si vous le souhaitez, une démarche RSE, et de vous donner des exemples concrets de démarches que vous pourriez accomplir. Nous allons démarrer par les bonnes pratiques pouvant être mises en œuvre au sein de votre entreprise au profit de vos salariés.

La politique RSE au profit des salariés présente effectivement un intérêt considérable. En effet, depuis la crise sanitaire, 63% des français sont plus attentifs aux engagements pris par les entreprises. 84% des salariés français estiment que la responsabilité sociétale des entreprises doit constituer une priorité, avec notamment la santé et la sécurité au travail. La qualité de vie au travail et l’égalité des chances en entreprise occupent également une place de choix.

Face à ce constat, si vous voulez que votre entreprise soit attrayante et si vous voulez conserver vos salariés en place, nous vous donnons quelques conseils ci-après.

La responsabilité sociétale des entreprises au profit des salariés

Quelles sont les actions pouvant être mises en place dans le cadre d’une politique RSE au profit des salariés ?

Offrir de bonnes conditions sociales au sein de votre entreprise

Respecter et faire respecter les règles de base de la santé et de l’hygiène au travail (lavage de mains, utilisation d’équipement de protection individuelle (EPI), respect des signes de sécurité, éviter les surmenages, maintenir la propreté, avoir une trousse de premiers secours pour assurer les premiers soins en cas d’accident au travail, respecter la politique anti-tabac, proposer à votre équipe une journée de formation secourisme premiers secours (PSC1), etc.)

Au-delà de toute politique RSE, cet objectif doit être le premier à respecter au sein de votre entreprise pour garantir une bonne qualité de vie au travail de l’ensemble de vos salariés.

  • S’affilier à la convention collective de travail de sa branche, qui assure des conditions de travail adaptées à la branche de l’entreprise.

Promouvoir la diversité et lutter contre la discrimination au travail :

    • Avoir une politique d’embauche inclusive (publicité d’emploi neutre, entretiens structurés identiques pour tous les candidats, mise en place d’une politique d’embauche transparente, mise en place de critères de sélection clairs et objectifs, fournir des postes pour des salariés en situation de handicap, etc.)
    • Promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes (politique de rémunération équitable pour un travail équivalent, adapter les horaires de travail pour les personnes qui ont des responsabilités familiales, etc.)
    • Evaluer chaque année l’équité des salaires pour l’ensemble du personnel (analyse comparative des salaires notamment)
    • Mettre en place une politique de mentorat au sein de l’entreprise. Concrètement, il s’agit de créer un programme structuré…

Être attentif au bien-être personnel des salariés :

  • Créer un environnement de travail sain et agréable : rendre les locaux accueillants et conviviaux en y installant des plantes, optimiser l’éclairage des lieux de travail : un bon éclairage améliore la productivité et le bien-être des salariés, optimiser l’accès direct au soleil peut également avoir un impact positif sur le bien-être de vos salariés, dédier des salles au bien-être des salariés avec une salle de pause par exemple, réduire les nuisances sonores ;
  • Accorder de l’importance à l’ergonomie pour améliorer le bien-être au travail de vos salariés et améliorer leur productivité (chaises confortables, tables réglables…) ;
  • Favoriser le recours au télétravail : le télétravail est une alternative écologique qui permet en outre aux salariés d’être plus reposés et plus productifs. Il permet en outre d’assurer un meilleur équilibre entre la vie privée et personnelle du salarié. Pour l’entreprise, le développement du télétravail permet de réduire l’empreinte carbone grâce à la réduction des déplacements des salariés ainsi que de réduire la consommation d’énergie dans les locaux de l’entreprise. Pour garantir sa mise en place au sein de l’entreprise de manière effective, il conviendra d’établir des règles claires pour organiser le télétravail au sein de l’entreprise, en adoptant une charte de télétravail par exemple. Enfin, il conviendra d’équiper vos salariés pour leur permettre de travailler convenablement à leur domicile.
  • Tenir les entretiens annuels : ces entretiens permettent de que le salarié est satisfait de ses conditions de travail mais aussi de prendre connaissance de ses éventuelles difficultés.
  • Adapter le temps de travail : lorsque cela est possible, il faut pouvoir aménager le temps de travail des salariés pour assurer l’équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle / familiale, avec la mise en place de temps partiels, d’horaires flexibles ou encore de modulation du temps de travail. Ces modalités de temps de travail peuvent être mises en place par le biais d’un accord collectif de travail.

Assurer une bonne ambiance au sein de l’entreprise

  • En organisant des team-buildings solidaires (activité zéro-déchet, Run for the Planet, une introduction à la permaculture…) et / ou en organisant des challenges à impact au sein de l’entreprise. L’application ma petite planète propose des exemples de défis, d’une durée de trois semaines, qui peuvent être réalisés au sein des entreprises.
  • Instaurer des RTT solidaires, au cours desquels les salariés pourront aider une association.
  • Certaines entreprises vont jusqu’à opter pour le mécénat d’entreprise : les salariés mettent leurs compétences à profit d’un organisme d’intérêt général, sur leur temps de travail et sont rémunérés pour se faire.

Pour les salariés, cela leur permet de s’engager pleinement et personnellement dans la politique RSE de leurs entreprises tout en se sentant particulièrement utile.

Pour les entreprises, le mécénat d’entreprise ouvre droit à une réduction d’impôts de 60% du montant du salaire chargé du salarié concerné. Concrètement, le mécénat sera mis en place par le biais d’une prestation de service ou d’un prêt de main d’œuvre.

Important :
Il est essentiel de communiquer auprès de vos salariés sur la politique RSE mise en place au sein de votre entreprise pour que ces derniers puissent s’investir dans celle-ci et en apprécier les avantages.

Pour cela, vous pouvez mettre en place une feuille de route RSE qui sera adressée aux salariés ou affichée au sein de l’entreprise pour leur permettre de connaître les projets envisagés et leur avancée.

Il est aussi possible de désigner un responsable RSE au sein de l’entreprise, ou assigner des responsabilités à divers collaborateurs en la matière.

Il peut également être intéressant d’instaurer un dialogue ouvert au sein de votre entreprise pour savoir ce que vos collaborateurs attendent d’une politique RSE.

Nouvelles dispositions de la Syntec sur le forfait jour et le droit à la déconnexion : les informations à ne pas manquer

Parmi les avenants adoptés par la Syntec, l’un d’entre eux vient élargir le recours aux forfaits jours et organiser un droit de la déconnexion.

Ce texte permet un assouplissement des conditions d’accès au forfait jour et garantit de meilleures conditions de travail pour les salariés.
Attention : cet avenant n’a pas encore fait l’objet d’un arrêté d’extension. Cela signifie que pour le moment, ce texte ne s’applique qu’aux entreprises adhérentes aux syndicats signataires de ce texte.

Une fois que cet arrêté d’extension sera publié, cet avenant trouvera à s’appliquer à toutes les entreprises soumises à la Convention SYNTEC, le premier jour ouvrable du mois suivant la publication de cet arrêté.

Le Cabinet DESRUMAUX AVOCATS ne manquera pas de vous signaler par le biais de sa newsletter, la publication de cet arrêté.

Quelles sont les nouvelles règles en matière de forfait jour mises en place par cet avenant ?

Ce nouvel avenant permet d’assouplir les conditions d’accès au forfait jour dans les entreprises soumises à cette convention collective.

Auparavant, seuls les salariés cadres en position 3.1 pouvaient bénéficier d’une convention de forfait en jours aux termes de la Syntec.

Désormais, il sera possible de faire bénéficier de ces dispositions aux salariés cadres classés en position 2.3.

Attention : Ces salariés devront bénéficier d’une majoration de salaire égale à 122% du minimum conventionnel de sa catégorie.

Cela représente 3.905,22 €uros de salaire brut mensuel pour ces salariés en application de la grille de salaires minimum conventionnelle actuellement en vigueur.

Important : il est toujours possible de déroger aux dispositions de la Syntec en la matière par le biais d’un accord d’entreprise, en élargissant encore un peu plus le recours au forfait jour mais aussi en accordant une contrepartie financière autre que celle visée dans la convention Syntec, qui peut constituer un frein pour nombre d’entreprises.

Le Cabinet DESRUMAUX AVOCATS se tient à votre disposition pour envisager la mise en place d’accord dérogatoires au sein de votre entreprise.

Quelles sont les nouvelles obligations à respecter à l’égard des salariés placés en forfait jour ?

La Convention Syntec rappelle que les salariés placés en forfait jour bénéficient au même titre que les autres salariés des dispositions relatives au temps de repos quotidien et hebdomadaire.

Un outil de suivi devra être mis en place au sein de l’entreprise pour s’assurer du respect de ces temps de repos par les salariés placés en forfait jour. Cet outil pourra être utilisé en cas d’alerte émise par un salarié concernant sa charge de travail.

Important : si un salarié placé en forfait jour s’aperçoit que sa charge de travail ne lui permet pas de respecter ces durées minimales de repos, il pourra avertir son employeur pour qu’une solution alternative soit trouvée.
Ces salariés pourront également émettre une alerte auprès de leur supérieur hiérarchique, portant sur des aspects d’organisation et de charge de travail ou en cas de difficulté liée à l’isolement professionnel.
Un entretien pourra également être organisé pour les mêmes raisons à l’initiative de l’employeur.
Des mesures devront alors être mises en place et feront l’objet d’un compte-rendu écrit et d’un suivi.
Contrairement à ce qui été prescrit auparavant par la Syntec, un seul entretien et non plus deux, devra être organisé avec les salariés placés en forfait jour.
Cet entretien devra porter sur la charge individuelle de travail du salarié, l’organisation du travail dans l’entreprise, l’articulation entre l’activité professionnelle et la vie privée et, enfin, la rémunération du salarié.
Il devra être fait un bilan global sur les conditions de travail du salarié : modalités d’organisation du travail, temps de trajets professionnels, charge individuelle de travail, amplitude des journées de travail, l’état des jours non travaillés pris et non pris à la date des entretiens et l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
Si possible, il conviendra également d’analyser la charge de travail prévisible sur la période à venir et les adaptations éventuellement nécessaires en termes d’organisation du travail.
Des mesures pourront être décidées et devront également faire l’objet d’un compte-rendu.
Un entretien spécifique supplémentaire devra être organisé si un salarié placé en forfait jours fait état de difficultés inhabituelles.
Les obligations prévues précédemment dans la convention pour les salariés placés en forfait jours continuent à s’appliquer.

Quelles sont les modalités du droit à la déconnexion mis en place par cet avenant ?

Le droit à la déconnexion mis en place par ce nouvel avenant doit respecter les modalités suivantes:

  • L’engagement de l’entreprise de ne pas solliciter le salarié pendant les temps de repos
  • L’absence d’obligation du salarié de répondre aux sollicitations intervenant pendant les temps de repos
  • L’assurance donnée au salarié de ne jamais subir de sanctions ou de reproches du fait de son absence de réponse aux sollicitations intervenant pendant les temps de repos et de ne pas voir encourager ni valoriser des comportements différents.

Des mesures devront être mises en place dans l’entreprise pour garantir aux salariés la possibilité de se connecter des outils de communication à distance mis à leur disposition. Ces mesures devront être définies directement au sein de l’entreprise et communiquées aux salariés.
Il est également possible de mettre en place une procédure spécifique au sein de l’entreprise afin d’émettre une alerte en cas d’utilisation récurrente de ces outils de travail pendant les périodes de repos.
Cette procédure visera à instaurer une discussion entre le salarié et son supérieur hiérarchique sur une telle utilisation afin de permettre au salarié de bénéficier de l’exercice effectif de son droit à la déconnexion.
Cette procédure pourra être initiée aussi bien par le responsable hiérarchique que par le salarié lui-même.

Attention : Dans les entreprises de plus de deux cent cinquante salariés, un référent à la déconnexion devra être nommé.

Ce référent aura pour rôle de sensibiliser l’ensemble des salariés de l’entreprise sur le droit à la déconnexion et de diffuser les bonnes pratiques en la matière.

Ce référent sera aussi parti à la procédure d’alerte décrite ci-dessus.

Besoin de conseil ?

Si votre entreprise est rattachée à la convention Syntec et que vous êtes amenés à faire travailler vos salariés en forfait jours, le Cabinet DESRUMAUX AVOCATS se tient à votre disposition pour vous conseiller au regard de ces nouvelles dispositions conventionnelle

.

Notre soutien à l’Opéra National de Bordeaux

opera-bordeaux

Avec énergie, le cabinet Desrumaux Avocats s’épanouit en faisant de la Responsabilité Sociale des Entreprises non pas un idéal, mais une réalité intrinsèque à notre identité. Fervent défenseur de l’impact environnemental, social et économique, nous bâtissons avec constance notre avenir tout en gardant un œil attentif sur le monde qui nous entoure.

En juillet, nous avons pris un nouveau tournant, ajoutant une corde à notre arc en rejoignant le club de l’Opéra. Nous sommes désormais fiers de faire partie de soutien de l’Opéra National de Bordeaux pour la saison artistique 2023-2024.

Cet engagement est pour nous bien plus qu’une simple contribution financière. C’est la matérialisation de notre volonté de contribuer au développement de la culture, élément indissociable de notre vision d’entreprise citoyenne.

Au sein du club de l’Opéra, notre rôle ne se limite pas à la promotion de la culture. Nous y apportons notre pierre pour le rayonnement du patrimoine artistique de notre belle région Nouvelle Aquitaine.

Notre adhésion au club a également été propulsée par l’ambition d’élargir notre influence sociale, au-delà de la sphère culturelle. Nous soutenons et admirons l’engagement de l’Opéra envers l’inclusion sociale, à travers ses programmes d’initiation et de sensibilisation destinés à divers groupes, incluant les jeunes et les personnes défavorisées.

C’est donc avec un enthousiasme débordant que l’ensemble de notre équipe est ravi de partager avec vous cette nouvelle aventure. En tant que soutien de l’Opéra, nous avons hâte de vous faire part de notre progression vers un monde où la culture et la solidarité ne font qu’un.

Restez branchés sur notre newsletter pour suivre notre voyage passionnant vers un avenir plus responsable et culturellement riche.

Nouvelles dispositions de la Syntec sur le forfait jour et le droit à la déconnexion : les informations à ne pas manquer

Parmi les avenants adoptés par la Syntec, l’un d’entre eux vient élargir le recours aux forfaits jours et organiser un droit de la déconnexion.

Ce texte permet un assouplissement des conditions d’accès au forfait jour et garantit de meilleures conditions de travail pour les salariés.

Attention : cet avenant n’a pas encore fait l’objet d’un arrêté d’extension. Cela signifie que pour le moment, ce texte ne s’applique qu’aux entreprises adhérentes aux syndicats signataires de ce texte.

Une fois que cet arrêté d’extension sera publié, cet avenant trouvera à s’appliquer à toutes les entreprises soumises à la Convention SYNTEC, le premier jour ouvrable du mois suivant la publication de cet arrêté.

Le Cabinet DESRUMAUX AVOCATS ne manquera pas de vous signaler par le biais de sa newsletter, la publication de cet arrêté.

Quelles sont les nouvelles règles en matière de forfait jour mises en place par cet avenant ?

Ce nouvel avenant permet d’assouplir les conditions d’accès au forfait jour dans les entreprises soumises à cette convention collective.

Auparavant, seuls les salariés cadres en position 3.1 pouvaient bénéficier d’une convention de forfait en jours aux termes de la Syntec.

Désormais, il sera possible de faire bénéficier de ces dispositions aux salariés cadres classés en position 2.3.

Attention : Ces salariés devront bénéficier d’une majoration de salaire égale à 122% du minimum conventionnel de sa catégorie. Cela représente 3.905,22 €uros de salaire brut mensuel pour ces salariés en application de la grille de salaires minimum conventionnelle actuellement en vigueur.

Important : il est toujours possible de déroger aux dispositions de la Syntec en la matière par le biais d’un accord d’entreprise, en élargissant encore un peu plus le recours au forfait jour mais aussi en accordant une contrepartie financière autre que celle visée dans la convention Syntec, qui peut constituer un frein pour nombre d’entreprises.

Le Cabinet DESRUMAUX AVOCATS se tient à votre disposition pour envisager la mise en place d’accord dérogatoires au sein de votre entreprise.

Quelles sont les nouvelles obligations à respecter à l’égard des salariés placés en forfait jour ?

La Convention Syntec rappelle que les salariés placés en forfait jour bénéficient au même titre que les autres salariés des dispositions relatives au temps de repos quotidien et hebdomadaire.

Un outil de suivi devra être mis en place au sein de l’entreprise pour s’assurer du respect de ces temps de repos par les salariés placés en forfait jour. Cet outil pourra être utilisé en cas d’alerte émise par un salarié concernant sa charge de travail.

Important : si un salarié placé en forfait jour s’aperçoit que sa charge de travail ne lui permet pas de respecter ces durées minimales de repos, il pourra avertir son employeur pour qu’une solution alternative soit trouvée.

Ces salariés pourront également émettre une alerte auprès de leur supérieur hiérarchique, portant sur des aspects d’organisation et de charge de travail ou en cas de difficulté liée à l’isolement professionnel.

Un entretien pourra également être organisé pour les mêmes raisons à l’initiative de l’employeur.

Des mesures devront alors être mises en place et faire l’objet d’un compte-rendu écrit et d’un suivi.

Contrairement à ce qui a été prescrit auparavant par la Syntec, un seul entretien et non plus deux, devra être organisé avec les salariés placés en forfait jour.

Cet entretien devra porter sur la charge individuelle de travail du salarié, l’organisation du travail dans l’entreprise, l’articulation entre l’activité professionnelle et la vie privée et, enfin, la rémunération du salarié.

Il devra être fait un bilan global sur les conditions de travail du salarié : modalités d’organisation du travail, temps de trajets professionnels, charge individuelle de travail, amplitude des journées de travail, l’état des jours non travaillés pris et non pris à la date des entretiens et l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Si possible, il conviendra également d’analyser la charge de travail prévisible sur la période à venir et les adaptations éventuellement nécessaires en termes d’organisation du travail.

Des mesures pourront être décidées et devront également faire l’objet d’un compte-rendu.

Un entretien spécifique supplémentaire devra être organisé si un salarié placé en forfait jours fait état de difficultés inhabituelles.

Les obligations prévues précédemment dans la convention pour les salariés placés en forfait jours continuent à s’appliquer.

Quelles sont les modalités du droit à la déconnexion mis en place par cet avenant ?

Le droit à la déconnexion mis en place par ce nouvel avenant doit respecter les modalités suivantes:

  • L’engagement de l’entreprise de ne pas solliciter le salarié pendant les temps de repos ;
  • L’absence d’obligation du salarié de répondre aux sollicitations intervenant pendant les temps de repos ;
  • L’assurance donnée au salarié de ne jamais subir de sanctions ou de reproches du fait de son absence de réponse aux sollicitations intervenant pendant les temps de repos et de ne pas voir encourager ni valoriser des comportements différents.

Des mesures devront être mises en place dans l’entreprise pour garantir aux salariés la possibilité de se connecter des outils de communication à distance mis à leur disposition. Ces mesures devront être définies directement au sein de l’entreprise et communiquées aux salariés.

Il est également possible de mettre en place une procédure spécifique au sein de l’entreprise afin d’émettre une alerte en cas en cas d’utilisation récurrente de ces outils de travail pendant les périodes de repos.

Cette procédure visera à instaurer une discussion entre le salarié et son supérieur hiérarchique sur une telle utilisation afin de permettre au salarié de bénéficier de l’exercice effectif de son droit à la déconnexion.

Cette procédure pourra être initiée aussi bien par le responsable hiérarchique que par le salarié lui-même.

Attention : Dans les entreprises de plus de deux cent cinquante salariés, un référent à la déconnexion devra être nommé.

Ce référent aura pour rôle de sensibiliser l’ensemble des salariés de l’entreprise sur le droit à la déconnexion et de diffuser les bonnes pratiques en la matière.

Ce référent sera aussi partie prenante à la procédure d’alerte décrite ci-dessus.

Besoin de conseil ?

Si votre entreprise est rattachée à la convention Syntec et que vous êtes amenés à faire travailler vos salariés en forfait jours, le Cabinet DESRUMAUX AVOCATS se tient à votre disposition pour vous conseiller au regard de ces nouvelles dispositions conventionnelles.